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Cormery, cité carolingienne dont la célèbre abbaye fut fondée en 791 par ITHIER, abbé de Saint Martin de Tours. Son successeur, ALCUIN, l’érudit précepteur de CHARLEMAGNE, qui restaura les arts et les lettres en Occident, en fit sa résidence favorite. Il rétablit l’ordre bénédictin en ce monastère qui acquit un très grand développement. Un bourg se forma autour de cette abbaye qui, pendant plusieurs siècles, eut une influence et une renommée s’étendant bien au-delà de la région. Vers le XIV° siècle, après avoir été pillée, dévastée à plusieurs reprises, l’abbaye perd peu à peu de son importance, les moines sont de moins en moins nombreux, mais le bourg acquiert la prospérité depuis que la Route du Berry, créée en 1766, passe par CORMERY, remplaçant la voie romaine. Le marché du jeudi (datant du IX ° siècle) connaît une fréquentation croissante (il existe encore de nos jours). A la Révolution, les biens du Clergé furent cédés. Après dix siècles d’existence, ce qui restait des bâtiments de la prestigieuse abbaye fut vendu d’abord à des bourgeois et commerçants de la région, puis à des particuliers. |
L'Abbaye dans la ville |
Tour Saint Paul Chapelle de la vierge Réfectoire des moines Logis Boyer Tour Saint Jean Caves Porterie Cloître |
Notre Dame du Fougeray Logis du Prieur Logis Abbatial Croix hosanière Les fortifications |
Le nom de Cormery apparaît pour la première fois en 791 dans la Charte d'Ithier, Abbé de St Martin de Tours, sous le nom de Cormaricus. En 1412, Cormaricus est devenu Cormeray. Histoire ou légende de ce toponyme . A la base, Ithier choisit Cormery pour faire retraite et méditer loin de l'Abbaye de Tours, qui a perdu les racines de l'ordre bénédictin. Il s'y installe donc en 791 avec 5 frères et y établi une " cella ". Il obtient de Charlemagne une charte octroyant titres et privilèges à l'Abbaye de Cormery. Mais en 800, Ithier décède et c'est Alcuin qui est chargé, par Charlemagne, de réformer les monastères. Il est nommé Abbé de St Martin de Tours. A cette époque, 20 bénédictins arrivent à Cormery. L'abbaye de Cormery devient importante, elle accueille en 821 plus de 40 moines. |
Clocher- porche
roman (fin Xl ° siècle) classé. Il précédait la façade de l’église
abbatiale. Sur sa Au 9° siècle seront achevés l'église et le cloître. L'église est aujourd'hui pratiquement détruite. Tout comme à Tours, la nef (allée centrale de l'édifice) a été transformée en rue. Elle possède un autel principal consacré à St Paul, une chapelle d'axe dédiée à la Trinité et deux absidioles sur les bras du Transept. Dans son dernier état, c'est un édifice gothique commencé probablement au début du 13° siècle et terminé vers 1310. Pour pénétrer dans la rue de l'ancienne cella, il faut passer sous la Tour St Paul, qui précède la façade occidentale de l'église. C'est la partie conservée la plus ancienne. Elle comporte trois étages: le porche, la salle haute et la chambre des cloches, sa flèche est tombée en 1891. C'est d'ailleurs du haut de cet édifice que l'on surplombe Cormery et les restes de l'Abbaye. |
Edifiée fin XV ° siècle, classée. De style gothique flamboyant, elle possède de superbes clefs de voûtes peintes ainsi que de beaux chapiteaux. |
Edifice du XV ème siècle, au pied de la Tour- Porche ; tourelle d'escalier, fenêtres à meneaux. Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. |
Reconstruit au Xlll°
siècle, gothique rayonnant, où on trouvait à l’intérieur une très belle
salle |
Bâtiment de l’hôtellerie et ancienne cuisine du XII/Xlll ° siècle, occupé par l’érudit Paul Boyer, directeur de l’institut de Langues Slaves à Paris qui l'a cédé au département pour être un lieu consacré à l'histoire et l'art. |
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Il s’agit d’une grosse tour de défense du XV ° siècle.
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Du Xlll ° siècle, couverte d’une charpente en forme de
carène, ses arcades en tiers points Le cloître formait un rectangle de 40 mètres de long sur 29 |
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Vers 1420, afin d'éviter les
pillages , les habitants de Cormery obtenaient du roi Charles VII
l'autorisation de fortifier leur cité. Il reste aujourd'hui trois tours
de cette enceinte de la ville : la tour Saint-Jean, près du " champ
de foire ", une autre tour au bord de l'Indre, en aval du pont, et
une troisième tour avec un morceau de la courtine au bout de l'impasse
des Jardins route de l'autre côté de la route nationale.
On voit des pans de mur appartenant à l’enceinte fortifiée en particulier sur le champs de foire. |
LÉGENDE DES MACARONS " Pourquoi les macarons de Cormery ont un nombril ". C'était, dit le poème, aux premiers temps de l'abbaye. Un certain frère Jean dont l'ampleur annonçait une santé prospère avait mis au point une recette " divine " de macarons exquis, plus fins que l'ambroisie que les gourmets s'arrachaient. Le supérieur, le père Séraphin, ravi de voir les ressources du couvent s'accroître grâce à ce fructueux commerce se demanda s'il n'était pas possible d'améliorer encore les savoureuses pâtisseries : " A leur perfection il manque quelque chose, Dit un jour Séraphin, et j’en connais la cause : Leur forme est trop vulgaire, il faut que le client Puisse les reconnaître et dire en les voyant : — Voilà des macarons qui sont du monastère... " Le père Séraphin tortura son cerveau, mais les idées ne venant pas, il décida de s'en remettre à saint Paul, patron de l'abbaye, et de le prier toute une nuit : " Lorsque la sixième heure au beffroi sonnera, Vers l'atelier de Jean j'irai sans défiance... Le premier objet vu, je le promets à Dieu, De tous nos macarons ornera le milieu ! " Séraphin se plongea donc dans ses pieuses prières. Pendant ce temps, frère Jean, comme de coutume, besognait auprès de ses fours quand, soudain, une étincelle jaillie d'un des foyers vint brûler la robe du bénédictin, faisant au beau milieu, sur le devant, " un trou bordé de noir, aussi rond qu'un anneau, pas très large, c'est vrai, mais... on voyait la peau ! ". Lorsque sonna enfin le premier coup de six heures, le père Séraphin se précipita vers l'atelier où cuisaient les macarons. Aussitôt arrivé, il regarda par le trou de la serrure (car le frère Jean gardait toujours sa porte bien fermée par crainte qu'un quidam ne vint lui dérober son précieux secret). " Par malheur, frère Jean, au bruit, se retourna, montrant au père ébahi, son nombril de moine bedonnant. " " Que Dieu, dans ses desseins, est donc impénétrable ! ", soupira Séraphin. Et depuis cette nuit mémorable, les gastronomes avisés qui veulent goûter des macarons authentiques, exigent ceux qui portent en leur centre un nombril sympathique.
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